Elle sera d'abord divisée en pachaliks. Ce conflit s'achève sans résultat en 1988. Le Néolithique tardif et l'âge du Bronze voit apparaître la ville de Emar dans laquelle ont été découvertes des tablettes d'argile d'écriture cunéiforme principalement écrites en Akkadien. La Culture de Halaf (6000 à 4500 av. Le nationalisme arabe commence dès cette époque à se développer en particulier dans l'armée et débouche sur une tentative de coup d'État en 1936. Le Tigre (1.899 km) est frontalier avec la Syrie et coule ensuite en Irak. La moitié de la population est déplacée pendant le conflit, et cinq à six millions de Syriens ont fui le pays, soit le quart de la population. Soutenus par la France, les Maronites bénéficièrent en 1926 de la création de la République libanaise en lieu et place du « Grand Liban ». Le parti Baas prend le pouvoir. Partie 1 : le Hezbollah libanais, parrain et modèle des milices chiites en Syrie . La Syrie, qui fait partie du « Croissant fertile » de la Mésopotamie et du Proche Orient, a accueilli quelques-unes des plus anciennes civilisations connues. Parmi les conséquences à long terme de ces conflits internes seront l’émergence d’un Liban dominé par les chrétiens dans les années 1920 et 1940 et la profonde scission entre les Arabes palestiniens chrétiens et musulmans face à l’afflux sioniste après la Première Guerre mondiale[6]. Les relations entre la Syrie et l'Irak restent toutefois exécrables. Cela a montré leur fermeté dans la foi et dans la tribulation. Plusieurs raisons à cela, selon le magazine « The Economist », pour qui la flambée des prix du pétrole permet au pays de disposer d'argent frais en quantité telle que tout le monde y trouve son compte. En 2012 un autre acteur, le Parti de l'union démocratique (PYD), aile syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), prend avec sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), le contrôle des régions kurdes, au nord de la Syrie. Vous avez un nœud qui fait que les alliés du gouvernement syrien, la Russie et l’Iran, ne veulent pas entendre parler de reconstruction et n’en ont pas les moyens financiers. En 7 mars 1920, le Congrès national syrien (en) (élu en 1919) proclama unilatéralement l’indépendance du pays. Le 14 juillet 1958, le général Abdul al-Karim Qasim renverse le roi Fayçal II et le régent Abdul Illah. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structurent autour de l'Armée syrienne libre (ASL), qui est fondée en juillet 2011. Sous une pression européenne croissante, principalement de la France, un décret ottoman de 1861 transforme "Al Kaimaqumyateen", l'ancien régime fondé sur un régime religieux qui a conduit à la guerre civile, en un Moutassarifat du Mont-Liban, gouverné par un mutasarıf qui, selon la loi, devait être un chrétien non libanais. À son apogée, de 2500 à 2400 AEC, elle a pu contrôler un empire allant du nord de l'Anatolie, à l'est de la Mésopotamie et au sud de Damas. Les Kurdes sont associés au pouvoir. Le régime issu du coup d'état de 1966 est tiraillé entre deux factions : les partisans de Salah Jedid et ceux de Hafez el Assad. Vice-président du Conseil de commandement de la révolution depuis 1969, Saddam Hussein remplace Ahmad Hasan al-Bakr en 1979 à la tête de l'État lorsque celui-ci se retire pour « raisons de santé ». Les attentats anti-américains, mais aussi anti-chiites, les actions des milices chiites et kurdes, le « maintien de l'ordre » exercé de façon brutale par les troupes américaines et par des unités de mercenaires, donnent l'impression d'un enlisement sans issue. De 2004 à 2008, une suite d'affrontements oppose la milice chiite de l'imam Moqtada Sadr, l'Armée du Mahdi, aux forces américaines et irakiennes, conflit marqué par le siège de Sadr City et l'occupation des lieux saints chiites de Nadjaf. À travers ses routes sont passés les pèlerins vers les grands centres religieux, les croisés et les caravanes de la soie et des épices. En 1974, des tensions apparaissent entre la Syrie et l'Irak, à la suite de la construction du barrage de Tabqa sur l'Euphrate et aux reproches faits à la Syrie sur sa stratégie militaire dans la guerre du Kippour. Cette tentative de communauté des États arabes échoue, et les conservateurs reprennent le pouvoir jusqu'au coup d'État de 1963, à partir duquel le Parti Baas syrien s'est assuré le gouvernement du pays, en s'adaptant aux évolutions politiques. Affaibli par la révolte des esclaves Zanj au IXe siècle, le califat ne domine plus directement que l'Irak central et méridional. Le nord, autour de Mossoul, appartient à des émirs indépendants, Hamdanides puis Zengides. En 1946, d'importantes grèves secouent Kirkouk. Nombre de réformes sont adoptées dans les semaines qui suivent : réforme agraire, aides aux familles pauvres, plans urbains, etc[5]. Created with Sketch. Fayçal est alors contraint à l’exil, trouvant refuge en Irak, où il sera couronné en 1921. Temps de lecture : 9 min. Cependant, ces « preuves » sont rapidement contestées et aujourd'hui, il apparaît clair que ce n'étaient que des faux. La coalition Russie–Syrie–Iran–Irak (aussi appelée « coalition RSII »), aussi appelée 4+1 (dans laquelle « plus un » fait référence au Hezbollah libanais [1]), est une coopération dans le partage d'informations entre les opposants à l'organisation État islamique (ISIS) avec des salles d'opérations à Damas et dans la zone verte de Bagdad [2], [3]. En 1983, les forces irakiennes bombardent à l'arme chimique plusieurs villages kurdes du nord de l'Irak et renouvellent l'opération en 1988 sur la ville kurde de Halabja. Le 22 septembre 1980 la guerre est déclarée à l'Iran officiellement au sujet de la frontière du Chatt-el-Arab (delta du Tigre et de l'Euphrate). Le 13 novembre, immédiatement après la clôture du congrès qui l'avait démis de ses fonctions, Hafez el Assad utilise ses appuis dans l'armée pour organiser un coup d'État et s'emparer du pouvoir, écartant définitivement Salah Jedid[9]. En juillet 2000, après le décès de son père, Bachar el-Assad accède à la présidence comme prévu. Syrie, Irak et l’épineuse question des sources Stéphane Kenech, ou l’histoire d’un journaliste d’images rêvant de s’accomplir dans le reportage de guerre et d’investigation. Enfin, en décembre 2005, le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam déclare à la presse ses convictions de l'implication du régime de Damas dans l'assassinat de Rafik Hariri, un régime dont Khaddam a été l'un des piliers durant 40 ans. L'insurrection, emmenée par les chefs populaires, dure de mai 1920 à avril 1921, faisant pas moins de 10 000 morts[2]. Craignant une occupation de la Syrie par l'Allemagne, ils vont intervenir avec l'aide des Forces françaises libres que De Gaulle imposa pour éviter une mainmise des Anglais sur ce pays qui avait fait depuis le début l'objet d'une rivalité entre la France et la Grande-Bretagne. Après la division de l'Empire romain, la Syrie est rattachée à l'empire byzantin en 395. La guerre civile syrienne — ou révolution syrienne — débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime syrien. J.-C. les Syriens construisaient des palais, créaient des fresques et connaissaient un essor culturel et commercial remarquable. Le premier renforce l'implantation du chiisme autour des villes saintes de Kerbala et Nadjaf. Les opposants pacifiques sont mis en prison. Ce sera donc un geste de grande consolation et de force qui s'étendra à … La Syrie fait partie du croissant fertile et il y a approximativement 10 000 ans, elle est l'une des régions qui a vu l'agriculture et l'élevage apparaître dans le monde pour la première fois. Saddam Hussein est alors le numéro deux du régime et se charge d'organiser les milices baasistes qui vont réprimer les opposants nassériens et communistes. À partir du 5 mai, les alliés commencent à protéger les Kurdes et la communauté internationale impose une zone interdite au survol créant ainsi de fait un embryon d'État kurde. Les élections législatives irakiennes de décembre 2005 voient la victoire d'une coalition chiite, l'Alliance irakienne unifiée, qui porte au pouvoir comme Premier ministre Nouri al-Maliki, le leader kurde Jalal Talabani étant président de la République depuis avril 2005. Malgré les ressources pétrolières, la guerre Iran-Irak a laissé l'économie irakienne en piètre état. Mais l'ASL est progressivement supplantée dans plusieurs régions par des groupes islamistes sunnites ou salafistes, comme Ahrar al-Cham ou Jaych al-Islam, ou encore par des groupes salafistes djihadistes, comme le Front al-Nosra, reconnu en 2013 comme la branche syrienne d'al-Qaïda. Les Français ne se retirèrent totalement du Liban et de la Syrie qu’en 1946[7]. Il a pour conséquence l'autonomie du Liban vis-a-vis de Damas. L'opposition politique en exil forme quant à elle le Conseil national syrien (CNS) en septembre 2011 puis la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) en novembre 2012. Une médiation soviétique et saoudienne empêche la guerre en 1975. Dans les années 1980, le gouvernement syrien signe un traité d'amitié avec l'URSS, soutient l'Iran lors de son conflit contre l'Irak, et subit une forte opposition des mouvements de musulmans intégristes. (Source : Le Monde, 10 juin 2005). Cependant, en 2013, le gouvernement irakien est confronté à une série de manifestations pacifiques des provinces sunnites, et surtout à une recrudescence des attentats visant principalement la population chiite, faisant au total 5 350 morts de janvier à octobre 2013 soit le chiffre le plus élevé depuis 2008[10]. 30 000 chiites sont déportés. Le clergé chiite est durement réprimé, ce qui le conduit à retourner à son apolitisme premier[4]. L'accord de Taef, en 1989, consacrent la tutelle exercée de fait par la Syrie au Liban. De nombreux belligérants participent au conflit qui connaît plusieurs phases. De même, les turcs envahissent la zone dite "de protection" en mars 1995 avec 35 000 hommes. Le massacre de milliers de civils chrétiens lors du conflit au Liban en 1860 entraîne l'envoi d'un corps expéditionnaire par les puissances européennes. On déplore alors des milliers des victimes, notamment civiles lors du massacre de Hama. En février 1987, elle dépêche 7 000 hommes en renfort dans le secteur musulman de Beyrouth pour rétablir l’ordre, et opère la réunification de la capitale libanaise. En effet, la « province du nord » est rapidement dominée par des officiers égyptiens, qui y imposent leur mode de gouvernement, transformant la Syrie en région périphérique du Caire. La langue kurde devient la seconde langue du pays. Alors qu'elle avait été hostile envers les Turcs, la population syrienne développa rapidement un sentiment antifrançais. Parmi les groupes armés qui s'opposent au pouvoir de Bagdad, l'État islamique, organisation djihadiste sunnite fondée en 2006 sous le nom d'État islamique en Irak, devient la force la plus redoutable. À la fin de 2002, le Kurdistan d'Irak fait figure de « havre de paix » selon Gérard Chaliand. Une autre thèse indique que comme l'Irak avait montré sa capacité à envoyer des missiles Scuds sur Israël et qu'il disposait alors d'armes chimiques, le régime irakien aurait réussi à dissuader les alliés d'aller plus loin. À partir du 28 septembre, Saddam Hussein accepte finalement que les experts mandatés par l'ONU inspectent les installations de l'Irak pour détruire les armements non conventionnels et l'artillerie lourde. Aux XVIe et XVIIe siècles, l'Irak est un champ de bataille entre l'Iran des Séfévides et l'Empire ottoman. L'UPK se trouve alors chassée d’Erbil, la capitale du Kurdistan d’Irak. Celui-ci devint une monarchie constitutionnelle dirigée par le fils de Hussein, le prince Fayçal. Après de violentes confrontations avec l’UPK, le PDK demande en septembre 1996 l’aide des troupes irakiennes. Le 17 juillet 1968, les baasistes du général Ahmad Hasan al-Bakr encerclent le palais présidentiel et prennent le pouvoir le 30 juillet. L'alliance déclarée du régime syrien avec le camp occidental contre Saddam Hussein lui vaut une sortie "honorable" de l'isolement sur la scène internationale. En outre, avec l'aggravation de la guerre en Irak, le pays doit faire face à une vague de réfugiés venus d'Irak. La réaction internationale provoque la seconde guerre du Golfe. Une fois plus, le régime de Bachar el-Assad doit faire face aux pressions internationales : arrêt des relations avec les États-Unis, refroidissement important avec la France, ralentissement des rapports avec l'Arabie saoudite et le reste des pays arabes. À propos du conflit entre l’Iran et Israël : Les Russes désirent éviter de se retrouver à la fois en conflit à l’Iran et à Israël. Le 1er avril 1941, le coup d'État anti-britannique de Rachid Ali al Gaylani, met en place un régime républicain. En Irak comme en Syrie, c’est une partie de l’histoire de l’humanité qui disparaît. Cependant, il ne tarde pas à être bousculé par un conflit entre les partisans de Nasser (dont le général Kassem) et le parti Baas. Le conflit, étendu à la Syrie, entraîne un nouvel exode de populations. En 2008, la milice chiite dépose les armes et accepte de rentrer dans le jeu politique. Le Royaume-Uni disposant ainsi d'un contrôle suffisant sur l'Irak, l'accord anglo-irakien du 30 juin 1930 remplace le haut-commissaire britannique par un ambassadeur. La Syrie était traversée par les plus importantes voies commerciales, entre l'Europe, la Chine (route de la soie) et l'Inde. « Le même scénario qu’en Irak se profile pour la Syrie » Entretien Lancée à la mi-décembre, l’offensive finale sur Idlib par le régime de Damas laisse entrevoir la fin du conflit en Syrie. Mais son chef, Iyad Allawi, est incapable de s'imposer au pouvoir et laisse Nouri al-Maliki à la tête du gouvernement. C'est également en Syrie que l'homme découvrit comment utiliser le cuivre, comment le façonner et en réaliser un alliage : le bronze. L'Irak devient alors officiellement indépendant même si la tutelle britannique est encore forte. En 1972, le traité soviéto-irakien établit des liens privilégiés entre l'Irak et l'Union soviétique. La Syrie est maintenant dans le collimateur des États-Unis. L'Allemagne, elle aussi, tente d'y étendre son influence par le chemin de fer Berlin-Bagdad. En août 1921, les Britanniques font monter sur le trône d'Irak Fayçal ibn Hussein, un fils de Hussein ben Ali (cherif de la Mecque) qui avait été chassé de Syrie peu avant, sous le nom de Fayçal Ier[3]. Profitant des crises en chaîne qui secouent l’Irak et la Syrie, « Daech » a pris le contrôle d’une vaste région et dispose aujourd’hui de gigantesques ressources financières. Ces derniers ont toujours été dominés par l'élite sunnite même sous l'Empire ottoman. L'Irak se dégage progressivement de la tutelle américaine. Le nationalisme arabe commence dès cette époque à se développer en particulier dans l'armée et débouche sur une tentative de coup d'État en 1936. Cependant, le 16 mai 1916, le Royaume-Uni et la France conclurent des accords secrets, les accords Sykes-Picot, par lesquels elles se partageaient les terres arabes sous domination ottomane.