Il s'inspire donc des Anciens. En effet, au XVIe (période dite baroque), un certain « chauvinisme culturel » avait conduit les poètes à se servir de formes médiévales (rondeaux, triolets, madrigaux, chansons, sonnets), en réaction contre le recours systématique aux genres anciens. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. en tant que catégorie métahistorique et entendue « au sens large », la peinture classique devient synonyme de, en tant que catégorie historique et entendue au sens restreint, la peinture classique est un courant artistique qui s'oppose au mouvement. La vraisemblance correspond à ce qui peut paraître vrai. La fin du classicisme et le retour à l'antique dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et les premières années du XIXe en France (1897) Auteurs en relation avec ce thème (26 ressources dans data.bnf.fr) Auteur du texte (26) Philip J. Ayres. Le roman est considéré comme un genre très mineur à cette époque. Par glissements successifs, le terme a désigné la dernière classe des auteurs, c'est-à-dire les écrivains de référence, ceux qu'on étudie dans les classes[1]. C'est aussi le Cardinal qui lui présente une jeune aristocrate, Marie de, © 2011 Short Édition - tous droits réservés On a souvent assimilé tragédie et fin malheureuse. Le classicisme renverrait à un moment de grâce de la littérature française où l'esprit français se serait le plus parfaitement illustré. Par glissements successifs, le terme a désigné la dernière classe des auteurs, c’est-à-dire les écrivains de référence, ceux qu’on étudie dans les classes. Les caractéristiques du classicisme Le perfectionnement de la langue. On voit renaître les épigrammes, comme celles de Martial ou d'Ovide, les épîtres ou les satires du style d'Horace (notamment par Boileau). Mais il s'éloigne également de la farce pour contribuer au développement de comédies nouvelles. Ces règles poursuivent deux buts principaux. Le terme de classicisme est utilisé pour la première fois par Stendhal en 1817 pour désigner les œuvres qui prennent pour modèle l'art antique par opposition aux œuvres romantiques. Le XVIIe siècle, lui, verra paraître des odes (genre déjà utilisé par Ronsard), comme celle sur la prise de Namur de Boileau, ou celles, moins connues, sur Port Royal des Champs par Racine. C'est pourquoi les règles énoncées ci-dessus s'appliquent prioritairement à la tragédie. Voir la fiche de lecture de Phèdre de Racine. Le classicisme à la française ne se définit cependant pas seulement par des critères historiques. Étonnamment, Fabuliste, moraliste, poète, La Fontaine traverse le Grand Siècle avec suffisamment d'esprit pour rester à l'écart de la Cour. Le plus grand reproche que l'on ait fait au Cid est de proposer une fin invraisemblable, car la morale ne peut accepter qu'une fille épouse le meurtrier de son père même si le fait est historique. Ces deux sentiments doivent permettre aux spectateurs de se désolidariser des passions qui ont poussé les héros à agir et donc de ne pas les reproduire eux-mêmes. En architecture, lignes droites, goût pour la symétrie, structures claires sont le propre du classicisme. Les cortèges triomphaux occupent une large place, ainsi que les sujets qui exaltent les sentiments nobles. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Auteurs significatifs : Voltaire (1694-1778), Montesquieu (1689-1755), Rousseau (1717-1778), Diderot (1713-1784). C'est pourquoi les règles de vraisemblance et de bienséance jouent un rôle majeur au XVIIe siècle. À la suite d'Aristote, on considère que la tragédie doit inspirer « terreur et pitié » face au destin de héros broyés par les conséquences de leurs erreurs. Dans le domaine de la musique, et plus précisément, dans celui de la musique occidentale, le mot « classicisme » revêt trois sens principaux : Ici, il est question de la musique de la période classique (soit le 2e point). Elle a des conséquences dans le domaine culturel avec la création de l'Académie française en 1635 puis d'autres Académies qui ambitionnent de codifier la langue et de réglementer la composition des œuvres. La plupart sont d'ailleurs publiés anonymement, car une personnalité un peu considérée pouvait difficilement s'avouer auteur de romans. L’architecture classique française est issue de l’admiration et de l’inspiration de l’Antiquité. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La comédie de l'époque classique est très fortement dominée par la figure de Molière même si les auteurs comiques étaient fort nombreux[note 7]. Le texte sera publié de manière posthume à partir des notes retrouvées dans ses affaires. Satiriques et provocatrices, ses pièces définies comme des "comédies de mœurs" dressent un portrait ironique de la société française du XVIIème siècle. Mais il est aussi l'auteur de quelques contes licencieux peu connus. La plupart des tragédies sont écrites en alexandrins et elles respectent toujours un style élevé. De ce fait, le classicisme a servi de repoussoir à tous ceux qui défendaient une littérature moins réglée, à commencer par les romantiques. Des théoriciens réactionnaires et dogmatiques comme Dominique Bouhours, Vaugelas, l’abbé … Mais le terme de classicisme, impliquant un groupement d'écrivains ou d'artistes qui ont eu conscience de posséder un idéal commun et désignant des doctrines esthétiques aussi bien que des œuvres, ne convient guère qu'à la France de la seconde moitié du xvii e siècle. L'écriture classique se veut fondée sur la raison. En créant une forme d'ordre, les écrivains classiques recherchent au plus haut point le naturel. Elle a des conséquences dans le domaine culturel avec la création de l'Académie française en 1635 puis d'autres Académies qui ambitionnent de codifier la langue et de réglementer la composition des œuvres. » Cette recherche d'une forme de simplicité dans l'écriture fera l'admiration de nombreux auteurs du XXe siècle tels que Valéry, Gide, Camus, ou Ponge. On voit l'apparition des concerts publics. Ces règles ont mené à une forme d'intériorisation des actions. Le terme classicus désigne en latin la classe la plus fortunée de la société actuelle. Le Classicisme Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, de 1660 à 1680. Les intrigues se simplifient considérablement. Le terme classique désigne les œuvres ou les auteurs relevant du classicisme, un mouvement littéraire et artistique européen du XVII e siècle. Le Classicisme est un genre spécifique de philosophie, qui s'exprime dans la littérature, l'architecture, l'art et la musique, qui a des sources antiques grecques et romaines, et qui met l'accent sur la société. Ce sont les œuvres des doctes qui définissent les théories du goût classique, à travers des lettres, des traités, des arts poétiques. Ce goût serait né dans les salons mondains et aurait profondément influencé la littérature de la seconde moitié du siècle. Elle rencontra un vif succès de son temps et produisit un nombre conséquent d’œuvres, pressée par des difficultés financières vers la fin de sa vie. « Le classicisme... est une expression idéologique et esthétique de la monarchie absolue. L'objectif n'est pas de représenter la vérité, mais de respecter les cadres de ce que le public de l'époque considère comme possible. Elle tend vers un idéal de perfection et de beauté, à travers des sujets nobles, de préférence inspirés de l'antiquité ou de la mythologie gréco-latine tels que les figures héroïques, les victoires ou la pureté des femmes. Cela désigne également des sculptures plus récentes, réalisées selon un style classique, c'est-à-dire inspirées de l'Antiquité. Il mènera à la création de l'opéra français. Les auteurs du classicisme littéraire ont montré un fort traditionalisme, souvent lié à une méfiance à l'égard de l'innovation radicale. Ses personnages sont des héros, des rois ou du moins des personnages de la très haute noblesse. Le classicisme se caractérise par la recherche de l’ordre, de la clarté, de la mesure et de la retenue. D'un point de vue idéologique, la grande question du XVIIe siècle est la question religieuse. Le classicisme Définition Le terme « classicus » désigne en latin la classe la plus fortunée de la société. On écarte la violence physique, mais aussi l'intimité physique. » Wikipedia donne là une définition simple et parfaite. La notion de « classicisme » pose des problèmes de définition. La rivalité avec son confrère Corneille est bien connue des lecteurs de tragédies classiques. Les canons littéraires sont définis aussi dans des ouvrages non théoriques, œuvres littéraires, ou préfaces les justifiant. Elle représente un idéal d’ordre et de raison. Elles sont fondées sur des intrigues complexes et peuvent être jouées en trois ou cinq actes. Jean Chapelain et l'abbé d'Aubignac définissent les règles du théâtre classique. Durant la première moitié du XVIIe siècle, on apprécie les tragi-comédies à l'intrigue romanesque et aux décors complexes[note 3]. La connaissance de la psychologie féminine dont il fait, C'est avec un plume amère que La Bruyère dresse le portrait des mœurs de son siècle. La première partie du siècle est caractérisée par des romans très longs et très complexes. Elle exprime une idée développée par Horace dans son art poétique et résume cette volonté d'utiliser le rire comme vecteur d'instruction. Doctes et littéraires inventent en fait une esthétique fondée sur des principes d'ordre assez contraignants qui amèneront la critique moderne à assimiler classicisme et respect des règles. Donner l'impression d'une parfaite adéquation entre la forme et le fond grâce à une écriture qui coule de source est en effet l'idéal du style classique. Vaugelas, Guez de Balzac ou Dominique Bouhours légifèrent ainsi sur la bonne utilisation de la langue. Chaque lettre correspond à une particularité du classicisme. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Ésope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. Les autres littératures européennes réservent ce terme aux premiers auteurs classiques, c'est-à-dire les auteurs de l'Antiquité grecque qui ont servi ensuite de modèle à toute l'Europe. Auteur incontournable du paysage littéraire français, Molière est le dramaturge de la cour de Louis XIV. Si l'unité d'action est rarement respectée, l'unité de lieu et de temps l'est assez souvent. Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). C'est la règle de vraisemblance, expliquée plus haut, qui est à l'origine de toutes les règles du théâtre classique. Cette réflexion sur le théâtre est alimentée tout au cours du siècle par doctes et dramaturges. D'autre part, l'action est plus facile à suivre, car les intrigues compliquées mêlant de nombreux personnages sont proscrites au profit d'intrigues linéaires centrées sur peu de personnages. Qu'est-ce qui définit le classicisme ? Il mourut empoisonné et vieux garçon. ». Le classicisme se définit comme un mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut de modèle. Corneille évolue au cours de sa carrière du baroque au classique. Les Poétiques du classicisme (1990) Dernières neiges de mon hiver VII (1990) Rethinking classicism (1990) Tradition ... Auteurs en relation avec ce thème (110 ressources dans data.bnf.fr) Auteur du texte (110) Association internationale de littérature comparée. Résumé du document. Le classicisme se développe dans la seconde moitié du XVII e siècle et correspond au règne de Louis XIV (1643−1715). Madame de La Fayette situera l'action de La Princesse de Clèves, chef-d'œuvre du genre, à la Cour d'Henri II de France, soit approximativement à la même époque. Elle est la première à utiliser une trame de fond historique, rendant ambiguë la part de fiction au sein de ses écrits, Marie-Catherine Desjardins, dite Madame de Villedieu est romancière, dramaturge, poétesse mais aussi autrice de nouvelles. Outre les statues sur pied, le terme regroupe également les sculptures en reliefs, comme les célèbres marbres d'Elgin du Parthénon, ainsi que les bas-relief. La recherche de la vraisemblance, enfin, est un concept important pour la musique classique. Elle doit permettre aux spectateurs de s'améliorer sur le plan moral en combattant certaines de leurs passions. Il en va ainsi chez les plus grands dramaturges : Molière, Racine et surtout Corneille qui fut mêlé à de nombreuses querelles et fit la somme de ses opinions sur l'écriture théâtrale dans Les Trois discours sur l'art dramatique. Quelques exceptions sont notoires, comme la mort de Phèdre dans la pièce éponyme de Racine, la mort de Dom Juan dans la pièce de Molière et la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque de Racine. La centralisation monarchique, qui s'affirme dès 1630 sous l'autorité de Richelieu d'abord, puis de Mazarin, dépasse le cadre politique pour toucher le domaine culturel. Souvenirs des, Marie-Madeleine Pioche de La Vergne dite Madame de La Fayette est célèbre pour son roman La princesse de Clèves. Sa pièce la plus célèbre, Phèdre, est le modèle du genre ; mais c'est aussi l'œuvre française la plus jouée à ce jour, sans cesse renouvelée par les metteurs en scène contemporains. Ainsi, la principale hypothèse était que les auteurs anciens avaient déjà atteint la perfection. Le classicisme UN MOUVEMENT LITTÉRAIRE DE LA SECONDE MOITIÉ DU XVIIE SIÈCLE. Le classicisme trouve son épanouissement en France pendant la première partie du règne de Louis XIV, à partir de 1661. Madame de La Fayette était en effet une grande précieuse et son souci n'était pas de s'opposer en tout à une période qui l'aurait précédée. Les formes courtes : maximes, proverbes, fables… Les figures de symétrie (parallélisme, chiasme…) Les figures d’atténuation, notamment la litote (pour éviter de choquer et respecter la bienséance). Ce roman représente d'ailleurs bien les ambiguïtés du classicisme, car il s'éloigne des romans sentimentaux par son volume modeste et la sobriété de son écriture, mais il reprend certains traits de la préciosité dans la peinture des sentiments. Cependant ce sont les nouvelles qui sont privilégiées au XVIIe siècle et elle s'adonne donc à l'écriture de celles-ci. Enfin, les auteurs classiques puisent dans les modèles antiques pour créer leurs propres œuvres. Cette période est marquée par le rationalisme philosophique où l'idéal esthétique participe d'une recherche de l'équilibre. Un classique est donc un auteur reconnu et que l’on étudie … en classe ! Cette architecture devient à l’étranger le reflet de la puissance du roi de France. Une pièce tragique se doit d'avoir un sujet mythique ou historique. Cette vision est défendue par les historiens de la littérature du XIXe siècle[note 1]. Grâce à une certaine stabilité politique et, surtout, à la volonté de rayonnement et de prestige du Roi-Soleil, de nombreux artistes contribuent à donner forme à cet « esprit classique ». De ce fait, si le langage est de registre courant et parfois même familier, le style n'est pas nécessairement très bas. L'on assiste aussi à la renaissance de l'épopée de type Homérique ou Virgilienne. La formule connue « castigat ridendo mores »[note 10] est d'origine incertaine, mais elle a été reprise par Molière. Le romantisme (1820 - 1850) Le courant du romantisme nait en opposition au courant des Lumières et du classicisme. Voir notamment Ferdinand Brunetière et Gustave Lanson. Le terme de sculpture classique désigne une forme et un style de sculpture correspondant à celle produite dans la Grèce antique, la Rome antique et les civilisations sous le contrôle ou l'influence hellénistique et romaine entre le Ve siècle av. Sa prose moraliste est une des plus audacieuses ; elle est servie par un style haletant, rythmé, mordant. Elle aborde la querelle Modernes/Anciens, la politique culturelle du roi, les artistes du classicisme, les différences avec le baroque ainsi que deux textes commentés qui illustrent ce mouvement littéraire. Or pour donner l'impression de naturel, il importe avant tout de ne pas choquer le lecteur. Le terme baroque a été plus tard emprunté aux arts plastiques pour désigner cette littérature qui ne rentrait pas dans les cadres théoriques de l'époque, en particulier la littérature de la première moitié du XVIIe siècle. La composition est donc presque toujours symétrique ou – au moins – équilibrée, et les personnages toujours ramenés à des proportions plus réduites et représentés en pied, le hors-cadre étant quasiment banni. Parmi les plus grands représentants de la peinture classique, on compte un grand nombre de peintres français, le mouvement ayant une influence considérable dans le pays grâce à la prédominance[13] du classicisme en architecture[14] sous le règne de Louis XIV[15]. Ces derniers étaient à la recherche de la mesure, de l’équilibre et de la symétrie. —. Pages dans la catégorie « Auteurs-Classicisme » Cette catégorie comprend 15 pages, dont les 15 ci-dessous. Classicisme provient du latin “classicus” de la première classe. Auteurs significatifs : Voltaire (1694-1778), Montesquieu (1689-1755), Rousseau (1717-1778), Diderot (1713-1784). La règle de bienséance oblige à ne représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. On ne dispose d'ailleurs pas de la partie de la Poétique qu'Aristote aurait consacrée aux œuvres comiques[note 8]. Le classicisme du XVIIe siècle est loin de se limiter à une imitation des Anciens. Il ne faut cependant pas assimiler trop vite autorité politique et autorité culturelle. Auteur incontournable du paysage littéraire français, Molière est le dramaturge de la cour de Louis XIV. Pierre Cabanne, in Le grand siècle du classicisme, Histoire de l'Art, du Moyen Âge à nos jours, ouvrage collectif, Larousse/VUEF, Paris, 2003, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Classicisme&oldid=178793728, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:France du Grand Siècle/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, la musique classique « au sens large » : dans cette première acception, le classicisme renvoie à la, la musique de la période classique : dans un sens plus étroit, le classicisme désigne une période précise de la. Par ailleurs, les théoriciens classiques ont repris à Aristote la notion de catharsis qui signifie approximativement purgation des passions. Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Il ne faut cependant pas assimiler trop vite autorité politique et autorité culturelle. ), mais ses comédies sont à la recherche d'un équilibre qui n'est pas sans rapport avec le bon goût classique. Leurs personnages ne peuvent certes pas appartenir à la grande noblesse, mais ils relèvent souvent de la bourgeoisie ou de la petite noblesse. Par ailleurs, se développent à l'époque classique des tragédies lyriques. Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Les autres littératures européennes réservent ce terme aux premiers auteurs classiques, c'est-à-dire les auteurs de l'Antiquité grecque qui ont servi ensuite de modèle à toute l'Europe[2]. En effet, la parole s'est développée au détriment du spectaculaire et les pièces classiques accordent beaucoup de place à l'expression des sentiments et à l'analyse psychologique. » sans que l'on sache ce qu'il, Nicolas Boileau est l'homme de l'Art Poétique, celui du « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage » et du « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement », véritable traumatisme scolaire de toute une époque. On y trouve le fameux passage sur l'homme aveuglé par le divertissement. Les écrivains classiques sont donc nécessairement pétris de culture religieuse. C’est pour cela que des règles précises et strictes doivent exprimer la représentation de la nature. Le classicisme est un mouvement littéraire du 17ème siècle, qui commence à se manifester dès 1634 avec la création de l’Académie française et qui va connaître son apogée de 1660 à 1715 durant le règne duRoi-Soleil (Louis XIV). Imitation des artistes et auteurs antiques, thèmes historiques ou mythologiques; 3) Quelques procédés du Classicisme. Il écrit des tragédies où les héros sont condamnés par la fatalité, enfermés dans un destin qui révèle l'absurdité de leur existence et ne peut les mener qu'à la mort. Petit Larousse 2005, sous la direction de Philippe Merlet, Larousse, Paris, 2004. Ce genre est notamment représenté par Philippe Quinault qui travaille en collaboration avec Jean-Baptiste Lully. Il faut voir notamment la Pucelle de Chapelain, décriée par Racine et Boileau. Elle se transforme tout au cours du XVIe et du XVIIe siècle. Le terme de classicisme appliqué à une période de la littérature nationale est propre à la littérature française. Les lignes nobles et simples sont recherchées, ainsi que l’équilibre et la sobriété du décor, le but étant que les détails répondent à l’ensemble. L’architecture classique se caractérise par une étude rationnelle des proportions héritées de l’Antiquité et par la recherche de compositions symétriques. Elles respectent la raison et sont en quête d'un équilibre reposant sur le naturel et l'harmonie. Le style classique viennois couvre les années 1775-1825. Roger Zuber[3] définit le classicisme à partir de la notion de goût qui désignerait une capacité à trouver un équilibre juste entre des tendances contraires. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s’incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Boileau a pu dire dans son Art poétique que « le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable ». Est vraisemblable ce qui correspond aux opinions du public en termes de morale, de rapports sociaux, de niveau de langue utilisé, etc. De façon générale, dans l'histoire de la peinture, le classicisme peut s'entendre au moins de deux façons principales : La peinture classique est fondée principalement sur l’œuvre de Raphaël, qui en demeurera la référence. Molière se sert des effets comiques assez grossiers hérités de la farce et de la commedia dell'arte (bastonnades, quiproquos, etc. On y a parfois vu l'influence du rationalisme de Descartes, mais il s'agit plutôt d'un intérêt pour la lucidité et l'analyse. Mais Richelieu intervint. Le classicisme est un mouvement artistique et littéraire qui se développe surtout en France durantle règne de Louis XIV. Les auteurs classiques cherchaient à imiter les auteurs anciens, tels Sophocle ou Euripide, qu’ils considéraient comme des modèles. Surtout, à la suite de Corneille, il travaille la comédie d'intrigue inspirée des comédies latines de Térence et Plaute[note 9]. Elle puise aussi ses origines des éléments de la Renaissance. (Le fait de reprendre une pièce antiques’inscrit dans l’esprit du classicisme qui cherche à imiter les anciens.) 5 citations Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Ils diffusent ce goût auprès du public mondain des salons qu'ils fréquentent. Charles Sorel écrit ainsi : « Leur langage naturel qui paraît simple aux esprits vulgaires est plus difficile à observer que ces langages enflés dont la plupart du monde fait tant d'estime[4]. s’applique à des œuvres ayant une réputation établie et impliquant la notion de modèle d'excellence. Le XVIIe est un siècle de fermentation littéraire, et l'on y voit revivre tous les genres antiques. Certaines œuvres, comme Les Provinciales de Pascal ou l'œuvre de Bossuet, relèvent même entièrement de la religion. « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli Le théâtre de Molière est à la fois classique et baroque[réf. Le grand tragédien classique est Racine. Mais il va de soi que les auteurs du XVIIe siècle n'avaient pas conscience de ces catégories et que la littérature dite baroque a très largement nourri la littérature dite classique. Définition du classicisme Apparu en France, et plus largement en Europe, au cours de la deuxième moitié du XVIIe siècle, le classicisme est un courant littéraire et artistique, qui se définit par un ensemble de valeurs et de critères formant un idéal incarné dans "l'honnête … Au XVIIe siècle, on a des évidences de l’utilisation du mot classique pour désigner les auteurs étudiés à l’école… Satiriques et provocatrices, ses pièces définies comme des "comédies de mœurs" dressent un portrait ironique de la société française du XVIIème siècle. On reproche au dramaturge de ne pas avoir respecté les règles du théâtre classique et d'avoir traité un sujet espagnol alors que la France est en guerre contre l'Espagne. Le classicisme est donc davantage influencé par une volonté de soumettre le déraisonnable à l'ordre de la raison que par un véritable rationalisme qui inspirera plus tard les philosophes des Lumières. Voltaire dira d'elle : « Elle a fait perdre le goût des longs romans. Les peintres classiques cherchent à symboliser le triomphe de la raison sur le désordre des passions : la composition et le dessin doivent primer la couleur, le concept la séduction des sens[10]. Alors que les œuvres sculpturales insistent sur la forme humaine, les reliefs sont généralement plutôt utilisés pour concevoir des scènes décoratives. Elle évolue d'abord vers ce qu'on a appelé tragi-comédie en se nourrissant d'intrigues de plus en plus romanesques. Elles puisent dans un fond historique assez récent alors que les romans baroques préféraient l'Antiquité. Véronique Gérard Powell, in Baroque ou classique ?, Histoire de l'Art, 1000 - 2000, sous la direction d'Alain Mérot, nouvelle édition revue et corrigée, Éditions Hazan, Paris, 1999.
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